Hervé Sard – Morsaline

Morsaline nous plonge dans l’univers des psychopathes. Hervé Sard signe là son 4ème polar où le mystère côtoie l’humour, et la logique, la folie.

Kerande, côte atlantique, été 2009. Les touristes se bousculent dans la petite cité médiévale, inconscients du drame qui se joue à quelques pas de là. Deux morts par balle. Deux « clients » plus ou moins forcés d’une très chic et très discrète clinique psychiatrique. Les gendarmes enterrent vite le dossier, avec la bénédiction du Parquet de Nantes : un fils à papa trop médiatique compte au nombre des tués. Folie meurtrière confirmera à son tour – bien malgré lui – le commissaire Czerny. Car il le sent : un fou peut en cacher un autre ; et la tuerie n’est pas finie. Czerny parviendra-t-il à démêler le vrai du faux ? La vie lui a appris à se méfier des coupables livrés sur un plateau. Surtout lorsque les coupables en question sont derrière les barreaux.

 

 

 

 

 

 

J’ai rencontré Hervé Sard au « Salon du Livre » cette année 2011; il a fallu que je me « rue » vers le stand, pour réussir à attraper le dernier exemplaire de « Morsaline ».

Je suis plongé dans ce livre jusqu’au cou;

Une grande partie de l’intrigue se passe à la Clinique La Bruyère, là ou vivent « les givrés » (dixit Mazurelli) [clinique appelée aussi « Morsaline » ou « Morsa »]

je me délecte des personnages savoureux :

Entre un commissaire Czerny, qui ne « paye » pas de mine, ni grand ni petit, ni gros ni maigre, habillé comme « Monsieur tout le monde » et qui se déplace en « Béquilles », car « Galet » son antique Solex a fait des « siennes ».

le commandant Felipe Mazurelli, avec sa « Banane blonde », son blouson de cuir clouté, ses tatouages et ses cheveux châtains gominés sous la banane et qui comme son « chef » est ennemi des téléphones portables.

Le Lieutenant Prigent, dit Pastèque, l’As des ordinateurs; avec sa grosse figure ronde et rouge, parsemée de petites taches brunes et coiffée d’une crinière blanche, un peu comme une demi-pastèque recouverte de neige.

Le Brigadier Colin avec son quintal, sa grosse bouille et ses cheveux gras, le chauffeur (conducteur de la clio), qui béguait horriblement.

Le lieutenant Carol Joly dit « Joss », pas plus nunuche que les timbres-poste ou les papillons ! Qui « roule » en 4L.

le capitaine Boulay, dit « boulette ».

 

Et bien d’autres encore à découvrir dans ce roman policier si plaisant.

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