Sylvie GRANOTIER

J’ai un grand avantage sur vous tous …………. Quand un de ses Macs (Apple) tombent en panne, elle fait appel à mes talents, pour vite réparer tout ça, sans que soit perdu un seul des mots et phrases de son futur roman.

Elle a en plus une vieille cafetière italienne, bien culottée, qui fabrique un délicieux café; ajoutez à cela son merveilleux sourire et son accueil chaleureux, on ne peut que « fondre » à son contact.

Son « petit dernier », La Rigole du Diable, n’a tenu que quelques jours, sous mes yeux avides; je tremblais, tremblant du sort de Catherine, face à Myriam, coupable ou pas ? et surtout face à Cédric, seulement amant, ou criminel ? Je croyais tout savoir dès le début, qui était « qui », qui était le meurtrier de sa mère dans la Creuse, ou le destin la ramène. Je me suis retenu de na pas aller lire la fin du roman pour être rassuré, j’ai « tenu » lignes après lignes, pages après pages ……

 

Pfiuuuuu, la vie est belle. J’ai retrouvé Sylvie au « Salon du Livre », nous avons pu échanger quelques regards et sourires et sans beaucoup de mots, j’ai pu lui dire que j’étais « heureux » de l’avoir à nouveau rencontré.

Un micro bout de sa vie : Naissance en Algérie suivie d’une enfance vagabonde de la France au Maroc et retour. Adolescence parisienne. Mais elle continue de se balader de Let Sup à la fac de droit, fac de lettres, cours de théâtre, et, il faut bien vivre, stages divers de jeune fille au pair, caissière à Prisunic, employée de banque, prof à l’Alliance française… Elle ne sait toujours pas où se poser alors elle étire sa jeunesse au maximum et se tire aux Etats-Unis, en Afghanistan, au Brésil et ailleurs. Elle termine par un tour d’Europe.
Au bout du compte, ce sera Paris et le théâtre. Ça y est, elle a un métier, la voilà actrice et toujours des voyages à la clef. Mais ce n’est pas encore ça. La traduction d’un recueil de nouvelles sera sa courte échelle à l’écriture. Enfin, elle pose son sac. Il en sort des livres.

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